Est-ce une mode ? Une tendance à l'exotisme ? Une tendance à fuir les problèmes auxquels nous sommes quotidiennement confronté ?
Non. Aujourd'hui, le zen est perçu comme un chemin de guérison d'une maladie qui est propre à l'être humain : le mal-être intérieur, un dessèchement intérieur, un sentiment d'inquiétude et souvent même d'angoisse.
Le zen, à travers une lecture ou par la rencontre d'une personne qui chemine sur cette Voie, suscite une promesse : la promesse d'une libération du vrai soi-même, d'une manière d'être authentique. La promesse d'un changement doit alors être transférée dans la pratique du changement : l'exercice, sans lequel le zen reste un concept.
L'exercice fondamental, le plus simple, est la pratique méditative sans objet appelée zazen. Il ne s'agit pas d'un exercice préparatoire à un changement éventuel pour après ... pour plus tard. L'exercice, lorsqu'il a ses racines dans le monde du zen, est le champ du changement ainsi que le moment du changement. Ce que rappelle un maître zen du douzième siècle, Dogen, qui pose à ses disciples une question qui devrait éveiller notre attention : « Si tu ne trouves pas le calme ici et maintenant, tu le trouveras où ? tu le trouveras quand ? ».
Dogen ... le zen ... zazen ... ! Est-ce une invitation à devenir Bouddhiste ? Non. Après un séjour au Japon d'une dizaine d'années, Graf Dürckheim écrit : « Face au zen, deux attitudes sont possibles : on peut soit accepter de se convertir au Bouddhisme, soit accueillir ce qu'il renferme d'universellement humain. Seule m'importe la seconde attitude. »
Jacques Castermane
Le zen, à travers une lecture ou par la rencontre d'une personne qui chemine sur cette Voie, suscite une promesse : la promesse d'une libération du vrai soi-même, d'une manière d'être authentique. La promesse d'un changement doit alors être transférée dans la pratique du changement : l'exercice, sans lequel le zen reste un concept.
L'exercice fondamental, le plus simple, est la pratique méditative sans objet appelée zazen. Il ne s'agit pas d'un exercice préparatoire à un changement éventuel pour après ... pour plus tard. L'exercice, lorsqu'il a ses racines dans le monde du zen, est le champ du changement ainsi que le moment du changement. Ce que rappelle un maître zen du douzième siècle, Dogen, qui pose à ses disciples une question qui devrait éveiller notre attention : « Si tu ne trouves pas le calme ici et maintenant, tu le trouveras où ? tu le trouveras quand ? ».
Dogen ... le zen ... zazen ... ! Est-ce une invitation à devenir Bouddhiste ? Non. Après un séjour au Japon d'une dizaine d'années, Graf Dürckheim écrit : « Face au zen, deux attitudes sont possibles : on peut soit accepter de se convertir au Bouddhisme, soit accueillir ce qu'il renferme d'universellement humain. Seule m'importe la seconde attitude. »
Jacques Castermane
Bonjour Acouphene,
RépondreSupprimerquelqu'un pourrait-il m'éclairer sur ce qu'est réellement la pratique zazen ?
C'est indescriptible mais peut-être cette piste là :
RépondreSupprimerhttp://spinescent.blogspot.fr/2012/06/apprendre-sarreter-avec-jacques.html
Cool...
RépondreSupprimermerci Acouphène :)
Cette pratique du zen est étroitement comparable à ce que les Hindouistes , avec Arnaud Desjardins appellent méditation et vigilance , que certains Bouddhistes appellent Pleine Conscience ,et que Ramana Maharshi appelle vichara .
RépondreSupprimerAvec la petite différence que le zen exige une position particulière du corps qui n'est pas obligatoire chez les autres .
Les méthodes sont semblables ainsi que l'objectif .
Les Chrétiens ont leur pratique très proche du zen .
RépondreSupprimerDéjà , à la Renaissance , les espagnols Saint Jean de la Croix et Thérèse d'Avila s'approchaient des objectifs du Zen
A notre époque , le moine ou prêtre Canadien Jean Lafrance insiste énormément sur la Pleine Conscience si proche du Zen .