"A partir de ce principe immuable, l'origine est inconnaissable, tout émerge, comme le dit Laozi, « du dao à l'Un, de l'Un au deux, du deux au trois, et du trois à l'infinité des êtres ». Cette diversité est soumise à un rythme animé et unitaire qui métamorphose tout ce qui est. Aussi le sage, en son immobilité, est l'être de la plus grande fluidité. Celui qui, ne s'attachant à rien, ne fixe rien. Il est l'être prêt à toutes les métamorphoses.
C'est en ce sens que le taoïsme a donné naissance à tant d'arts martiaux. Il ne distingue pas le corps et l'esprit, le travail corporel et celui du spirituel. Le corps n'est pas considéré comme un ensemble de mécanismes, mais comme un paysage qu'il faut apprendre à connaître pour laisser les éléments qui le composent trouver leur équilibre harmonieux. Aussi, tout le travail du taoïste consiste à s'abandonner au rythme de la métamorphose, et les arts martiaux nous l'apprennent. La force vient non d'un effort de volonté, mais d'une écoute du mouvement même de la vie qui nous traverse et qu'il faut accompagner et laisser être." Fabrice Midal
la force vient non d'un effort de volonté...OUi oui,l'aikido est éclairant à ce sujet.
RépondreSupprimerbonne journée rayonnante Eric
Bonne journée à toi aussi, cher anonyme...
RépondreSupprimer